Quel est l’enjeu de l’utilisation de l’animal comme instrument de représentation de la violence?

En 2018, après l’opération de police qui a démantelé la « rue du Bronx » à Bogotá, divers médias ont publié une découverte spectaculaire: selon certains témoignages, les criminels qui contrôlaient l’endroit avaient un crocodile caché sous les maisons, qui a servi à faire disparaître les corps de leurs victimes. La relation rhétorique entre le crocodile et la violence n’est pas nouvelle. Hélas, l’épisode du Bronx n’est pas une première dans l’histoire de la « Violencia » en Colombie. Quel est l’enjeu de l’utilisation de l’animal comme instrument de représentation de la violence? Qu’advient-t-il de l’image lorsqu’elle est insérée dans cette rhétorique?