Le sel, un condiment qui passe souvent inaperçu sur la table familiale, mais qui a la capacité de tout altérer, est le coupable idéal quand on vit « un de ces jours spéciaux que nous ne voulons pas revivre ». Grâce à l’élaboration d’un album photo se construit, image par image, l’archétype d’un patriarcat parfaitement dysfonctionnel. Todo es culpa de la sal est un récit intime empreint de l’ironie du comportement humain et animal.
Cette oeuvre d’animation, prix du public au DOK Leipzig 2020, réunit les techniques artisanales du dessin et de la gouache. Une palette de textures et de matérialité qui donne à l’histoire une surprenante profondeur émotionnelle. Maria Cristina Pérez González travaille depuis 2014 sur diverses techniques
d’animation et développe actuellement le long-métrage Mi papá el camión dont le scénario a été primé par le FDC (Fonds de soutien au Cinéma colombien). (Bíbata Uribe)