Suite à un casting raté, Sofi décide de s’évader. Après quelques déambulations dans la ville, elle part à la campagne. Cette errance, qui semble être une rencontre avec la nature, est en réalité un conflit entre un monde organique et mystique et des éléments purement industriels. Ainsi, le film est introduit par une musique électronique expérimentale IDM qui nous fait penser à un jeu vidéo, pour nous confronter par la suite à un jeu de tir à l’arc, un rituel de voyance avec du tabac, des baignades dans la rivière, des champs de fraises arrosés de pesticides…
Le film se construit à travers le va-et-vient entre ces deux pôles et à l’aide d’un dispositif de mise en tension : la sensualité, la destruction, la mort et la survie cohabitent à travers la granulosité d’une pellicule 16mm périmée.
Los mayores ríos se deslizan bajo tierra est le quatrième court-métrage de Simón Vélez. Le film a eu sa première mondiale au FIDMarseille 2022 dans la compétition Flash.
(Paula Rodríguez Polanco)
